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Eglise Saint-Candide de Saint-Xandre




Ton église est très ancienne…
Au Moyen âge, elle a été donnée à l’abbaye de Saint-Michel en l’Herm (près de la baie de l’Aiguillon), dont elle formait un prieuré-cure.
Elle a aussi beaucoup souffert !

Pendant le siège de La Rochelle, elle était toute ruinée, quand un rochelais du nom de Jupin vint avec une bande pour casser tout ce qui restait !
Manque de chance pour lui, il y eut un procès… Et en 1634 il fut condamné à la reconstruire.
Il ne réussit évidemment pas à la faire aussi belle qu’elle était avant ! Mais l’église que tu vois aujourd’hui est en gros son œuvre.


La date de reconstruction : 1634, inscrite au dessus du portail


De l’église ancienne, il subsiste l’angle nord-ouest, où le mur est beaucoup plus épais. Ainsi, on peut voir la petite porte nord, vers la place, qui date du XV ou XVIème siècle.

La porte nord, du XV ou XVI ème siècle



Le portail ouest est un bel exemple d’architecture Louis XIII, avec son fronton interrompu et son cartouche au-dessus.

Le portail ouest


Si on entre à l’intérieur, on est frappé par l’ampleur de l’espace que ne vient recouper aucun pilier : l’église de Saint-Xandre est très pratique pour le regroupement des chrétiens, car de partout on voit bien l’autel.


Vue d'ensemble de l'intérieur

Au fond, l’ancien chœur, avec l’autel de saint sacrement, signalé par la veilleuse (la lampe rouge). Autour, une grande boiserie qui date des années 1829-1830. Elle est un peu sévère, mais elle meuble bien le fond de l’église.


Vue de l'ancien choeur


Sur les côtés, les statues de saint Joseph et de Marie, et au milieu, au-dessus de l’autel, un tableau du martyre de saint Candide. Candide a donné son nom à Saint-Xandre, et il en est le patron, mais sais-tu ce qu’il a fait ?
Saint Candide était un soldat romain, officier de la légion thébaine. Avec Maurice et ses compagnons, il fut envoyé par l’empereur Maximien pour sévir contre des chrétiens à la fin du IIIème siècle,. Tous refusèrent car ils étaient chrétiens eux-mêmes. 

Le tyran Maximien les fit alors tous massacrer. Candide était qualifié de « Senator milium ».

Tableau du martyre de saint Candide, au-dessus de l'autel

Dans ton église, il y a aussi de belles œuvres d’art. En particulier sur le mur de droite, derrière le siège du prêtre, un très beau Christ en bois datant du XVIIème siècle. Le sculpteur a su rendre de façon émouvante la grande souffrance de Jésus sur la croix.

Détail du Christ du XVIIème siècle



Un peu plus loin, on voit la statue nd’un curieux personnage habillé en rouge : c’est saint Vincent, le patron des vignerons. Il était diacre, et porte donc une dalmatique, le vêtement des diacres, ainsi que la palme des martyrs et une grappe de raisin. Sais-tu que jusqu’à la crise du phylloxéra, dans les années 1880,  l’Aunis était  un terroir viticole. Il est donc normal qu’on ait voulu honorer le patron des vignerons.

Statue de Saint Vincent


Quatorze petits tableaux s’égrainent le long des murs de l’église : c’est le chemin de croix, qui raconte en images la montée de Jésus au calvaire ainsi que sa mort. Ce Chemin de croix est particulière-
ment beau, car ce sont de vrais tableaux peints.

1ère station : Jésus est condamné à mort

5ème station : Jésus reçoit l’aide de Simon de Cyrène


Enfin, il nous faut accorder un dernier coup d’œil aux vitraux.
On a tout d’abord, à gauche, saint Eutrope, premier évêque de Saintes, et patron de notre diocèse.
Puis en face, on voit de nouveau saint Candide, en tenue d’officier de l’armée romaine.

                
Vitrail de St Eutrope

         
Vitrail de St Candide


Plus loin, à gauche, le Sacré-Cœur console les pauvres et les malheureux. C’est une illustration de la parole de Jésus : « Venez à moi, et je vous procurerai le repos, car je suis doux et humble de cœur ! » (Mat. 11, 29 – 30)


En face, le plus beau des quatre vitraux nous montre sainte Elisabeth de Hongrie :


Cette reine, veuve à 20 ans,  et morte à  24 ans,  était  réputée  pour sa bonté. Notre vitrail représente « le miracle des roses ». Elisabeth avait dérobé des victuailles à la cuisine du château pour les distribuer aux pauvres quand elle fut surprise par son beau-frère. Les aliments se transformèrent alors en roses dans la corbeille ! C’est évidemment une légende…


Maintenant que tu connais mieux ton église, tu pourras la faire visiter à ton tour !





Eglise Saint-Louis de Puiboreau



La commune de Puilboreau est de création récente. Elle a été constituée en 1858, par union du territoire de l’ancienne commune de Cognehors à des portions des communes de Lagord et de Dompierre.

Mais auparavant, il avait existé une chapelle Saint-Sébastien de « Pileboureau », située sur la paroisse de Lagord. Elle était en ruine en 1663.
Au nord du bourg,le lieu-dit l’« abbaye Saint-Hilaire »  garde le souvenir d’un prieuré fondé au XIIème siècle par Robert de Montmirail, premier maire de La Rochelle, qui dépendait de l’abbaye de Bonnevault en Poitou, et qui se situait sur la paroisse de Dompierre. On pouvait encore y voir en 1728 une fort belle église : « magnifiquement voûtée de pierres de taille, architecture et sculptures dehors et dedans avec des litres et armes des fondateurs, nef, chœur et sanctuaire. Plus de 80 pieds de longueur et 9 pieds d’épaisseur, grands vitraux, grand portail, clocher de pierres de taille, chaire à prêcher. »

L’église actuelle n’a été construite qu’à partir de 1881, au temps de l’abbé Rousseau, le premier curé de la paroisse. Les plans furent donnés par l’architecte Massiou, aidé en cela par Corbineau. Elle se présente comme une longue nef néo-gothique couverte d’une voûte en brique. Il était prévu une abside polygonale, qui fut finalement remplacée par un chevet plat. Deux chapelles formant transept étaient aussi prévues, qui ne furent pas construites : il en subsiste des pierres d’attente.

Les vitraux racontent pour l’essentiel l’enfance du Christ : la présentation de la sainte Vierge au Temple, l’adoration des bergers (au-dessus de l’autel), la présentation de Jésus, la fuite en Egypte, Jésus à l’atelier, Jésus retrouvé au Temple, les noces de Cana. Il s’y ajoute dans la première travée, la crucifixion ainsi que Notre-Dame des tranchées. En 2007, la commune a acquis deux nouveaux vitraux pour mettre dans les fenêtres jadis murées de la quatrième travée : l’Annonciation et la Visitation. Ils ont été réalisés par l’atelier Saint-Louis de Rochefort.

Les vitraux de l'église :

Jésus meurt sur la Croix 
La présentation de Marie
C’est une tradition apocryphe qui rapporte que lorsque la Sainte Vierge eut 3 ans, ses parents, Joachim et Anne, la menèrent au Temple afin de la consacrer à Dieu.

Jésus retrouvé au Temple
« Pourquoi me cherchiez-vous ?
Ne saviez-vous pas que je dois
être aux affaires de mon Père ? »
Luc 2, 51 Luc 2 , 49

L’Annonciation
L’ange entra chez elle et lui dit : « Salut ! comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ! »
Luc 1, 28

La fuite en Egypte
« Lève-toi, prends l’Enfant et sa mère et fuis en Egypte ; reste-y jusqu’à ce que je t’avertisse ! »
Mat. 2, 13

La Sainte famille à Nazareth
Jésus descendit avec eux, et revint à Nazareth ; et il leur était soumis.
Luc 2, 51

Les Noces de Cana
Sa Mère dit aux serviteurs : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ! »
Jean 2, 5

La Visitation
Elisabeth s’écria : « Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de ton sein. Comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? »
Luc 1, 42-43

L’adoration des bergers et des mages
Les bergers vinrent en hâte, et trouvèrent Marie et Joseph et le Nouveau-Né couché dans la crèche.
Luc 2, 16

La présentation au Temple
Quand vint le jour où, selon la loi de Moïse, il devait être purifié, ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur.
Luc 2, 22

Notre-Dame des tranchées

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